ILS N’Y ARRIVENT PAS ! par François Leclerc

Billet invité.

« On va y arriver ! » est depuis quelques jours le leitmotiv d’Angela Merkel, repris par Jean-Claude Juncker, comme s’ils voulaient s’en convaincre. Mais ils n’y arrivent pas. Le sommet des 11 pays de la Route des Balkans a péniblement débouché dans la nuit de dimanche à lundi sur dix-sept modestes mesures présentées par Jean-Claude Juncker, ainsi que sur la création de « capacités d’accueil » de 100.000 personnes dans les Balkans, dont 50.000 en Grèce, puisqu’il fallait comme d’habitude annoncer des chiffres ronflants. C’est « une première étape pour une meilleure gestion des flux [des réfugiés]» … Lire la suite

UN PANSEMENT DE FORTUNE, par François Leclerc

Billet invité.

Un accord « à quelques détails près », selon un négociateur grec, a été trouvé dans la nuit, les créanciers annonçant pour leur part un communiqué pour la mi-journée. Les modalités n’en sont pas encore connues, mais des enseignements peuvent déjà être tirés de ce que l’on en sait. Il devra être acté par l’Eurogroupe, un examen de passage dont le statut n’est plus clairement défini.

LE PIÈGE SE REFERME, par François Leclerc

Billet invité.

Il n’y a pas trente-six logiques à la crise grecque, et le FMI vient de le confirmer en conditionnant sa participation au nouveau plan de roulement de la dette du pays. Pour justifier son retrait, il fait valoir que la Grèce n’étant pas solvable, sa dette doit être restructurée et, pour adopter un point de vue publiquement balancé, que des efforts doivent être fait des deux côtés, créanciers et débiteur. La donne en ressort décidément injouable.

LA PORTE S'OUVRE, PROFITONS-EN ! par François Leclerc

Billet invité.

En s’installant à l’échelle européenne, le dernier stade de la crise politique est engagé. Au vu du désastre qu’elle représente, la Grèce a catalysé un débat qui part dans tous les sens. Il ne porte plus qu’accessoirement sur ce qui va advenir d’elle, mais sur le sort de l’Europe, au prétexte que son fonctionnement a été mis à mal et qu’il faut faire quelque chose, mais quoi ?

NE PAS ÊTRE EN RETARD D’UN MÉTRO… par François Leclerc

Billet invité.

Dans les propos tenus par Yanis Varoufakis à ses interlocuteurs de l’Official Monetary and Financial Institutions forum de Londres, les préparatifs d’un réseau alternatif de paiement interne à la Grèce ont le plus retenu l’attention en raison de leur caractère spectaculaire. Sa description des divergences au sein du camp des créanciers est pourtant autrement plus instructive et éclairante pour l’avenir des négociations qui viennent d’être à nouveau engagées.

GRÈCE ET EUROPE, UN MÊME DESTIN, par François Leclerc

Billet invité.

Le second round de l’affrontement entre la Grèce et ses créanciers promet d’être aussi dense que le premier. Le FMI introduit une variante avec le précédent en refusant d’entrée de jeu tout report de la discussion sur la dette, ce qui a contribué à un cafouillage de départ ne devant pas qu’à des questions présentées comme « logistiques ». Les chefs de mission de la BCE, de la Commission, du FMI et du Mécanisme européen de stabilité (MES) ne rejoindront leurs équipes que dans un deuxième temps cette semaine. Une centaine d’experts en tous genres seront présents à … Lire la suite

GRANDE POLITIQUE ET PETITS CALCULS, par François Leclerc

Billet invité.

Parlant de Wolfgang Schäuble, Yanis Varoufakis déclarait, du temps où il le fréquentait assidûment lors des réunions de l’Eurogroupe, qu’il était le seul de ses interlocuteur à avoir « de la substance ». On ne peut pas en effet reprocher au ministre allemand des convictions pro-européennes affirmées pourvues d’une incontestable cohérence. A bien y regarder, c’est d’ailleurs à leur source que François Hollande vient de puiser ses propositions d’une avant-garde européenne, dans l’intention de ne pas perdre totalement la main.

COMMENT VONT-ILS RETOMBER SUR LEURS PIEDS ? par François Leclerc

Billet invité.

Les couteaux s’aiguisent afin de préparer la négociation du 3ème plan de sauvetage. Wolfgang Schäuble a pris les devants dans un entretien à Der Spiegel en menaçant de démissionner si sa ligne dure n’était pas suivie par la chancelière. Dans une interview au journal grec To Vima proche du gouvernement, Michel Sapin coupe court à toute velléité de renégocier l’accord-cadre du sommet européen, qui « doit être respecté dans toutes ses composantes par toutes les parties ». Faut-il croire, pour qu’il évoque le contraire, que la tentation en existe, en s’appuyant sur le profond scepticisme ambiant ? … Lire la suite